l'histoire sans fin #1

Voici une histoire qui sera à compléter par chaque visiteur le désirant, même si tu es de passage, laisse libre court à ta verve poétique!

LA QUETE DE LA CHOPPE QUI NE SE VIDE JAMAIS...

nous nous trouvons dans un village, au nord de la grande rivière Sombrebleu...
il fait frais, mais les jeunes sont dehors en train de préparer tout plein de betises... c'est là qu'arrive un homme sombre, sur un cheval très maigre et en mauvais point...l'homme n'a pas d'âge, il semble juste vieux et à les traits tirés... ses vetements sont sales, il ne s'est pas rasé depuis plusieurs jours. Sa triste mine et sa longue épée lui donnent un air dangereux...
les gens, curieux (ça fait plusieurs mois que pas un seul voyageur ne passe) s'arretent de travailler, et le chef, Dingo Dro, de son nom, va accueillir l'étranger...

celui ci dit s'appeler Grastou, et qu'il recherche un de ses amis, un nain qui fut autre fois un de ses compagnons d'aventure...
après s'être restauré, il repart, suivant la direction que Dingo Dro lui indique, concernant une possible cité naine, plus loin, à l'ouest, où Grastou pourra peut etre obtenir des renseignements sur ce compagnon nain...

Dingo Dro le regarde partir, se questionnant sur l'identité de ce nain que recherche cet homme usé par le temps... aurait-ce un quelconque rapport avec ce que lui avait raconté un troubadour complétement soul, un soir dans une taverne de la grande cité de Scouzymoissiouplai... une histoire d'aventure héroïque, ou une compagnie avait défait les projets les plus sombres d'un certain Sourond, qui avait forgé une maléfique choppe de bière magique? une choppe qui ne se vide jamais...un nain avait perdu la vie en affrontant Sourond... en effet, Sourond lui avait lancé le défi du "cul sec " sur la choppe maléfique, et le pauvre nain Grom Bergen y perdit son soufle et sa vie...personne ne peut venir à bout de cette choppe... cependant, un bruit courait sur un nain, pret à relever le défi... et qui avait pris part à l'aventure visant à contrecarrer Sourond, qui réussit à s'echapper avec la choppe enchantée...quel était le nom de ce nain déjà? Borador , arrière petit fils de Grom Bergen au troisième degré peut etre? cet etranger a-t-il des informations concernant la quète de la choppe qui ne se vide jamais?

Tandis que Grastou reprend la route ,Dingo Dro decide de le faire suivre...il désigne Brazek ,son meilleur guerrier ,et Olfan ,un de ses pisteur pour le filer...
Au bout d une dizaine de jours ,Grastou arrive enfin à la grand cité naine *de Phoman**. Il se rend alors à la taverne et commande deux bieres ,puis il va voir le patron:
Grastou:les leopards iront dans les roseaux de la nymphe
patron : hein?
Grastou : tandis que les chameaux se gratteront l arriere train
patron : mais...c est pas bientot fini???
Soudain Grastou se rend compte qu il s est trompé d auberge ,il ne parle pas a la bonne personne...

*[hum...grande/naine... bref]
**[nymphomane ..bref]

Plutôt gêné et franchement perturbé Grastou sort de l’auberge, suivit sans qu’il s’en doute par les hommes de Dingo Dro. Une fois dans la rue notre homme se retourna pour s’assurer du nom de l’auberge “Auberge du Cochon Pendu”. Perplexe il tourne sur lui-même, scrutant les maisons alentour d’un œil perçant (voir même des deux). Son regard s’arrête soudain sur une vaste bâtisse se trouvant juste en face de l’auberge, et surtout sur son enseigne “Auberge du Torchon Perdu”. Se frappant le front du plat de la main en grommelant quelque chose comme “crétin !”, Grastou pénétra dans l’établissement.
Cette fois il ne s’attarda pas à boire quelques bières, bien que cela lui coûta un certain effort, et se dirigea directement vers le comptoir où le patron, comme tous les aubergistes du multivers, essuyait un verre à la propreté douteuse avec un torchon sale. L’homme s’accouda au comptoir et, se penchant vers l’aubergiste lui murmura :
- Dans le désert de Dolgarie le lion va rugissant,
Comme un gros chat qui miaule…
- Car le sable brûlant
Lui chauffe les roubignoles, répondit le tenancier.
Les deux hommes se jaugèrent du regard un bref instant puis le tavernier ajouta :
- Vous tombez bien, il vient d’arriver. Suivez-moi.
Grastou suivit le patron dans l’arrière salle, monta un escalier, longea un sombre couloir pour enfin aboutir devant une vieille porte en bois tenant sur ses gonds sans doute par habitude. Borzach l’aubergiste ouvrit la porte et fit un signe de tête à Grastou avant de repartir. Le voyageur entra dans la pièce lentement, la main sur le pommeau de son épée, prêt à toute éventualité.
Une voix chantante et espiègle l’accueillit.
- Soyez le bienvenu, étranger ! Bien que j’ai du mal à comprendre comment vous connaissiez nos mots de passe.
- J’ai des relations… et des arguments… frappants et aptes à délier les langues.
- Je vois… Pardonnez-moi je manque à la plus extrême courtoisie, je me présente, Pélennor pour vous servir.
- Pélennor… ça me dit quelque chose…
- C’est à cause de mon grand-père, il était agriculteur et possédait de grands champs.
- Et alors ?
- Alors un jour une bande de soudards avinés se mirent copieusement sur la gueule en plein milieu des champs et ravagea la récolte, ruinant ma famille. Une bande de bardes débiles en fit une saga héroïque, un titanesque affrontement entre les Peuples Libres et les Servants des Forces du Mal sous le nom de la Bataille des Champs de Pélennor (merci Tolkien ^^).
- Aaah ouiii ! d’accooord…
- Et donc vous désiriez mes services pour ?
- Je voudrais me rendre à Scouzymoissiouplai, la cité naine. Mais j’ai entendu dire que les nains, pour des raisons inconnues, avaient fermés la route. Je voudrais donc que vous me montriez comment emprunter les sentiers que vous utilisez pour la contrebande.
- Vous montrer ? Non ! Mais je peux vous fournir un guide, d’autant que ce remue-ménage chez les nains nuit à nos affaires.
- Très bien comme vous voulez. Comment s’appelle-t-il ?
- Comment s’appelle-t-elle ! Ema l’Adroite ! Une nouvelle recrue mais bourrée de… hum… talents.
- Elle doit en être bourrée en effet pour mériter un tel surnom !
- Oui c’est sûr elle… elle est… douée, oui c’est ça douée, holala oui qu’est- ce qu’elle est douée alors ! pfiou !
- Et ça ne vous embête pas trop de vous en priver ?
- Pensez-vous ! Il faut absolument que je m’en débarra… qu’elle voyage un peu et soit confrontée aux dangers de ce monde. Elle vous retrouvera demain à l’aube, devant l’auberge.
- parfait merci.