La Taverne du nain bourré
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 une petite presentation de perso de TEMPETE

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Nothnetep
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MessageSujet: une petite presentation de perso de TEMPETE   une petite presentation de perso de TEMPETE EmptyVen 27 Avr - 12:18

pour ceux qui connaissent pas de changement, pour les autres, ayez un peu de courage...


Dernière édition par le Ven 27 Avr - 12:23, édité 1 fois
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Nothnetep
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MessageSujet: Re: une petite presentation de perso de TEMPETE   une petite presentation de perso de TEMPETE EmptyVen 27 Avr - 12:21

MEREIMM

Tout ce qui se passa avant cela n’est que fioritures historiques. Je résumerais mes treize premières année d’existence en quelques phrases courtes :

- Naissance à Khaal, jeunesse austère et religieuse dans l’arrière cuisine du bordel « La bourse molle » dont ma mère était la tenancière, dois-je préciser le nom de mon père ?
- Apprentissage de la vie des plus équilibré dans une ambiance calme, reposante, emprunt de chaleur humaine...
- Rapine, embrouilles, amis, fêtes, migraine, emprunt à courts termes, moyen terme, plus de termes, vols, association pour voler mieux et plus : la routine des bas quartiers.
- 13ans : on crois les avoir grosses et on se sent digne des plus hauts faits d’armes du vol et du cambriolage, et on fait des paris stupides !!!
- Il s’appelait Ougour Shlaget , je crois qu’il est toujours vivant et était réputé riche, sans confiance dans les organismes financiers et enclin à laisser ses portes ouvertes. Sa réputation était aussi celle d’un homme dont la maison n’avait jamais été visitée .Il faut croire qu’il y avait une raison à cela...
- J'avais treize ans et j’ai osé entrer dans sa demeure après qu’il en soit sorti :

La première impression comme je m’en été rendu compte dans de nombreuses occasions est souvent celle qui prime … Pas de ce côté de la porte ! Je n’avais jamais eu tendance à me laisser envahir par la peur ; tout ce que je voyais, que je sentais, que j’évaluais, que tentais de comprendre ne faisait qu’augmenter cette sensation, je ne pouvais sortir, la bande attendait à un coin de rue que je sorte. Là où quelques minutes auparavant tout était calme, la minute suivante le danger pouvait me frapper et il ne s’en priva pas…

Le hall était vide de meuble et ne donnait que sur une seule porte à quelques mètres de moi. J’allais m’en approcher quand une brume noire apparue au fond de la pièce, une fois disparue je me retrouvais dans le dos, à trois mètres d’un homme en complète cape noire un masque lisse de même couleur sans nez ni bouche se tourna vers moi :
-« Tu ne devrais pas être là, tu risque ta vie et la mienne » il ouvrit la porte qui donnait sur une paroi telle un miroir mais dont la surface pulsait doucement.
-« Pars, tu ne pourras survivre de l’autre coté. »
-« On ne m’a jamais donné d’ordre et je suis assez fort pour me protéger tout seul » lançais-je en gonflant le torse.

Il passa le miroir, et je fus assez stupide pour le suivre. Je commençais à m’habituer à l’impression malsaine provenant du petit monde féerique dans lequel nous étions apparus que celui-ci changea du tout au tout en l’espace d’un quart d’heure. . Le sol devint spongieux, puis vint l’odeur, d’abord désagréable puis rapidement écœurante, nos pieds s’enfonçaient et à chaque pas, une sorte de mêlasse fit que nous fûmes ralenti progressivement. L’herbe disparut peu à peu pour laisser place à une sorte de vase, mais l’odeur n'était pas celle de la vase. Les hauts-le cœur apparurent assez rapidement, je fus le premier à vomir, Zagnafein, puisque tel était son nom, résista encore une bonne heure. Des bosses apparurent spontanément autour de nous à perte de vue : de toutes tailles, couleurs, certaines immobiles mais les plus grosses, d'un diamètre de plus de deux mètres, commencèrent à trembler et à grincer où plutôt gémir !! Et les explosions commencèrent : une sorte de geyser de mêlasse purulente à l’odeur insoutenable pouvant s’élever à plus de huit mètres retombant en une pluie contagieuse qui au contact de notre peau faisait apparaître pustules, bubons, plaies infectées et furoncles : il pleuvait de l’infection, il pleuvait de la pestilence, il pleuvait nurgle. Zagnafein utilisa un parchemin et créa un dôme de protection de deux mètres de diamètre où nous restâmes plus ou moins dix heures. J’eu la pensée en espérant que cela s’arrête que jamais je n’aurais de situation pire à traverser. Mais ce n’était que le début de notre périple …

Les monticules disparurent aussi rapidement qu’ils étaient apparus pour laisser place à un paysage de terres arides, désolées, rouges et venteuses sur lesquelles des petits tourbillons d’une vingtaine de mètres s’élevaient durant quelques secondes, retombaient, continuellement remplacés par d’autres. Des squelettes éparses, des vestiges de combats, des armes difformes, étranges, des cuirasses, armures aux formes, tailles et aspects aussi inconnus que nombreux se mélangeaient, s’entrechoquaient à quelques dizaines de mètres avant de retomber attendant le prochain tourbillon qui les entraînerait de nouveau dans une danse agressive et mortelle de projectiles. Je ne dus de nouveau ma survie qu’aux talents de zagnafein : il entama une danse des lames autour de moi qu’il tint durant plusieurs heures jusqu'à l’épuisement, contrant, parant, rejetant tout ce qui par le flux et le reflux des tourbillons risquait de nous atteindre . Il finit par s’effondrer inconscient lardé de plaies sanguinolentes aux aspects tantôts putrides, tantôt infectés. Je passais les trois heures qui suivirent nous approchant de la nuit à tenter d’enrayer les infections par mes faibles moyens , devant creuser par endroit jusqu’à l’os espérant enrayer l’évolution de la putréfaction. S’il n’avait pas appartenu à la race des mutés je ne pense par qu’il aurait survécu, résistant de par sa nature, je fus tout de même surpris de la puissance des corruptions qu’il avait subi

Que dire de la noirceur de la nuit si ce n’est qu’elle était palpable, réellement palpable , me freinant dans mes mouvements autant que dans mes pensées : nous étions dans une sorte de coton, un coton transpirant le mal, la haine et attisant les sentiments de rancoeurs et de violence. Zagnafein deux heures après la tombée la nuit se réveilla et concentra notre attention en chantant un chant de guerre de son clan de sorte que nous évitions de penser et de par l’influence de cette noirceur de nous entretuer. Le matin nous trouva extenués, sur la défensive, espérant quelques heures de tranquillité mais la nature en décida autrement. Dans les deux heures qui suivirent l’apparition du soleil, un second puis un troisième astre se levèrent, augmentant presque instantanément la température ambiante à un seuil pratiquement insupportable pour notre nature : sous moins de deux ou trois heures nous allions être consumés sur place. Chaque cycle chaotique étant d’inégale durée, ne sachant combien de temps nous allions avoir à subir cette température croissante, on prit la décision de tenter le tout pour le tout en nous élançant dans une course forcée à la recherche d’un abri dans cette zone plane, sans la moindre ombre. L’air était brûlant, la poussière ocre nous obstruait les poumons, la mort courrait prés de nous se fortifiant à chaque pas, à chaque respiration. Les cloques, œdèmes, déjà nombreux sur notre peau apparurent sur nos langues, nos poumons s’asséchaient, la salive fut remplacée par une mélasse sanguine, nos cheveux craquaient, je dus éteindre deux fois des mèches crépitantes sur le crâne de Zagnafein, puis vint le salut sous la forme d’une sorte de vasière de trente mètres de diamètre isolée, incongrue au milieu de ce désert consumant mais… nous n’étions pas seul…

Si ce n’avait pas été une question de survie, je ne me serais pas approché de cette fange gluante, mouvante de bras tentaculaires, verdâtres, répugnants d’où émergeaient de temps à autres des yeux globuleux de la taille d’une tête de boeuf aux couleurs changeants. Je ne pourrais dire s’ils étaient un ou plusieurs s’ils étaient agressifs où non mais quand les cheveux de Zagnafein s’enflammèrent spontanément, je plongeais à sa suite dans la boue. Nous restâmes en ce lieu plusieurs heures, nous recouvrant sans cesse de cette glue ignoble à plus de soixante degrés, nous faufilant, rampant entre les méandres noueux des tentacules, tachant de ne pas nous retrouver broyés, étranglés, où plaqués au fond de la mare loin de l’air «salvateur». Puis, sans rien ne l’annonçant, les créatures quittèrent la vasière sans avoir eu l’air à aucun moment de se rendre compte que nous leur avions tenu compagnie, ils étaient onze de tailles différentes et une fois qu’ils furent éloignés d’une cinquantaine de mètres, ils se desséchèrent en quelques minutes pour ne laisser d’eux qu’une sorte d’œuf d’un mètre de haut grossissant à la lente disparition des deux premiers soleils. Entourant ce qui de plus en plus ressemblait à une sorte de couveuse, onze œufs de plus de trois mètres commencèrent à émettre une vibration stridente nous annonçant notre prochain problème. Les créatures qui en émergèrent étaient indéniablement faites pour le combat : couvertes de crochets et de pointes de chitine, armées de pics, pinces, d’ergots d’où suintait un liquide qui vitrifiait le sable sur lequel il tombait. Zagnafien n’attendit pas la fin de leur mutation pour se ruer au combat, je mis quelques secondes à réagir mais surtout beaucoup plus de temps que lui à m’extraire de la tourbière : je sautais sur mon premier adversaire que déjà cinq d’entre eux avaient la tête tranchée. Aillant vu que les deux premières frappes du combattant au torse d’une des créatures ne l’avaient pas atteint, je ne pris comme cible que le cou puis après deux échecs qu’une ligne discrète un peu plus pâle qui entourait le cou des mutants. Je réussis enfin à égorger le premier d’entre eux que Zagnafein hurlant me fit me retourner, me laissant tétanisé devant une colonne verdâtre de trente mètres de diamètre et de plus de quatre vingt de haut surmontée d’un œil titanesque cerclées d’une multitudes de mâchoires acérées me plongeant dessus. Zagnafein me crut mort sur le coup : moi aussi !!!

Gobé tel un raisin, je me retrouvais, je ne sais toujours pas comment, derrière les six ou sept rangées de dents de la mâchoire qui m’était tombée dessus sans la moindre blessure. Très vite avalé, je ne dus ma survie qu’au fait d’avoir écarté les bras dans ma chute oesophagienne, ma main se figea dans un énorme furoncle m’arrêtant avant un bain gastrique que j’entendais crépiter à quelques mètres plus bas. Ne pouvant rien faire d’autre qu’attendre qu’il se redresse de nouveau pour dominer Zagnafein, je me mis à espérer que mon compagnon tenterait de tuer la chose et de retrouver mon corps. Ce que je ne savais pas c’est que de son coté le danger avait de nouveau subitement augmenté mais cela est un autre problème. Subissant les ondulations de la bête et dans une obscurité totale, je mis quelques minutes à me calmer et reprendre mes esprits, je ne voulais pas finir en soupe alimentaire pour un vers monstrueux mais la situation tentait à prouver que cela allait tout de même m’arriver. Au bout de quelques minutes, la puanteur ambiante se transforma en une autre plus douce mais acre, je vis la muqueuse s’assécher très rapidement et j’entendit un craquement le corps du vers se brisa net deux mètres plus bas que moi. J’eu de nouveau une chance incroyable, accroché à mon furoncle sur la paroi supérieure du corps de la bête, je ne fus pas atteint par le flot gastrique qui se déversa hors du corps sans vie.

Me balançant afin de grimper sur la bête, je compris tout de suite que la situation de Zagnafein avait empiré pendant ma promenade alimentaire : un genou à terre, la tête baissée, les sabres, bras tendus en arrière, il faisait face à une troupe d’une vingtaine de maraudeurs qui semblaient étonnés de ce qu’ils venaient de découvrir dans le désert. Surpris qu’ils n’aient pas eu de réaction à la mort visuelle et sonore de la bête, observant l’être qui, immobile, n’avait pas l’air de vouloir fuir, ils ne me virent pas me faufiler et me plaquer sur le vers. Ils ne cherchèrent pas à l’attaquer et restèrent un long moment à l’observer puis l’un d’entre eux fini par se détacher de leur troupe. Il s’approcha de quelques mètres avant de disparaître dans un petit nuage noir très compact et d’être éparpillé aux vents en six morceaux dans des gerbes de sang aux courbes parfaites : le nuage se dissipant tous virent que l’étranger n’était plus là … Je ne pourrais décrire ce qui se passa ensuite devant moi, le fait est que des bras, des têtes, des jambes furent propulsés dans les air alors qu’une brume noire se faufilait entre les maraudeurs. Certains tentèrent bien de frapper la volute quand elle s’approchait d’eux mais aucun coup ne semblait porter et leurs membres rejoignirent ceux encore en l’air. Ils étaient une vingtaine, ils ne furent plus qu’un, moins d’une minute plus tard, désarmé, les pieds et les mains tranchées… Je venais de voir la scène de combat la plus hallucinante de ma vie et je n’ y avais rien compris. Il semble que l’utilisation de certains de ses sorts épuisait complètement zagnafein, il était de nouveau genou à terre mais cette fois pas dans une posture de combat. Je lui prodiguais de nouveau des soins primaires, l’un des enfants de mon vers l’avait éclaboussé en périssant et les brûlures qu’il avait subit au bas du dos avaient également cautériser ses vêtements à sa plaie...

Une fois soigné, il se dirigea vers celui qu’il avait épargné, je pus constater qu’il avait utilisé le sang des créatures pour cautériser les membres sectionnés de son prisonnier. Commença alors un dialogue en langue noire dont je fus exclu par la force des choses, tout en espérant détecter quelque chose dans l’attitude des deux protagonistes : sur le visage d’un masque et celui d’un maraudeur !!! Je mis donc à profit ce moment pour collecter des échantillons sur mon vers : salive, acide sanguin, le suc gastrique pour lequel je dus changer trois fois de récipient, la glaise qui nous avait servi à nous protéger des soleils et qui avait soigné nos plus anciennes blessures, ce vers était une vraie réserve de composant et je savais bien que les composants étranges se vendait un prix d’or. Je découpais également d’une grande surface de peau que je rangeais dans mon sac et d’une autre pour nous confectionner des vêtements de rechange, ceux que nous avions encore en réserve, nous seraient utiles en rentrant dans notre monde si nous y parvenions !
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Nothnetep
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MessageSujet: Re: une petite presentation de perso de TEMPETE   une petite presentation de perso de TEMPETE EmptyVen 27 Avr - 12:22

Concentré sur ma confection, je n’entendis pas Zagnafein s’asseoir prés de moi, il me répéta ce qu’il avait obtenu du maraudeur avant de l’exécuter. Force était de reconnaître que notre monde ne connaissait que peu de chose sur celui chaotique, alors que nous le croyons , comme il me l’expliqua voué à une éternelle anarchie, le maraudeur lui expliqua qu’au contraire une hiérarchie existait de part la race, la nature et l’essence que détenais chaque être sur ce plan. Très « religieux » le chaos était voué à quatre dieux majeurs qui défendaient chacun un point de vu spécifique de la destruction. Ces dieux nommés différemment sur la plupart des plans sur lesquels ils interagissaient étaient reconnu sur le plus grand nombre de monde comme Khorne « dieu sanglant de la guerre » Nurgle « seigneur de la pestilence », Slaneesh « seigneur des plaisirs et de la corruption », et Tzeentch, celui duquel nous avions eu le plus à subir l’influence, « maître du changement de la conspiration ». Des guerres ethniques, de pouvoir, de croyances les opposaient mais à notre grand malheur, il existait un seul point sur lequel les quatre étaient d’accord : ils menaient une croisade sur les autres plans pour étendre le chaos et pour cela ils n’avaient aucune difficulté à faire fis de leurs différences pour s’unir contre leurs ennemis. Et, contrairement à notre monde ou les dieux vivaient un sur un plan lié mais différent, leurs dieux étaient directement actifs et vivaient sur leur plan : le dernier des maraudeur avait déjà eu l’occasion de voir Khorne qu’il priait.

Le reste de la journée se passa sans problème, Zagnafein avait également obtenu la saccade temporelle et la direction du portail le plus proche qui selon le maraudeur correspondrait à notre monde, j’eu tout de suite une confiance très relative en ces informations mais, comme me le précisa mon compagnons qui semblait maintenant me faire relativement confiance, il avait des méthodes particulièrement efficaces pour rendre les plus récalcitrants des plus lyriques. Nous avions de la route pour l’atteindre mais surtout trois autres saccades à subir avant la bonne et l’une d’entre elle était un autre temps de Nurgle tel ou pire que les geysers purulents... La seconde nuit fut semblable à la première mais je pris cette fois mon quart vocal pour laisser plus de temps à Zagnafein, il était dans un état « pire que le mien ». Au matin du troisième jour on vit à l’horizon arrivé une énorme tempête tonnant et rugissant déjà à plusieurs heures de distance. On eu beau chercher un abris on était resté dans le même environnement que lors « des trois soleils » mais sans la chaleur accablante. Tel un mur mobile avançant vers nous plus vite qu’un cheval, on vit s’approcher une falaise de pluie rouge sans cesse zébré d’éclairs frappants avec une latence surnaturelle. Il venait bien évidement dans le sens contraire à celui que nous avait donné le maraudeur. Les éclairs étaient tellement lents qu’il nous était possible de les éviter, mais la pluie nous atteint de plein fouet, tel un fouet. Les brûlures apparurent au bout de quinze secondes, les cloques au bout de trente, nous étions de nouveau face à une mort horrible contre laquelle nous ne pouvions rien faire, une fois de plus la chance fut de notre coté, je remarquais très vite que nos nouveaux vêtement nous protégeaient non seulement de l’humidité mais également de l’action corrosive de cette pluie acide. Sortant la pièce de peau que j’avais collecté, je nous confectionnais une sorte de tente pendant que Zagnafein creusait à l’aide de ses lames une tranchée nous protégeant des écoulements. Une fois de plus nous dûmes attendre de nombreuses heures espérant que la foudre ne nous atteigne pas, l’orage dura et nous quitta seulement à l’arrivée de la nuit suivante.

Priant de ne connaître qu’un seul soleil, le matin nous trouva de nouveau exténués d’une nuit de chants, nos réserves diminuant du fait du pourrissement accéléré en ce lieu , il fut primordial de les renouveler au plus vite. Nous découvrant de notre tente, nous fûmes assailli par une luxuriante végétation, mélange incongru de plantes d’origines multiples et inconnues toute plus grandes les unes que les autres. Nous étions à plus de dix mètres des premières branches des plus petits arbres qui nous dominaient et à plus de cents de la cime des plus hauts, tels des souriceaux face à des géants. La flore nous écrasait, la faune nous fit comprendre dés les premiers temps hors de notre cachette que nous étions loin d’être en haut de la chaîne alimentaire locale. On a pu très vite renouveler notre nourriture sans savoir si ce que nous conditionnions était consommable. « Le sang attire le sang « comme le dit le vieil adage, en l’occurrence, les dépouilles des animaux chassés firent de nous des proies. Tachant de garder notre cap dans la bonne direction, nous dûmes combattre nombre de mutants bêtes où bêtes mutantes. Certaines griffant, certaines mordant, d’autre désirant seulement nous enlever, toutes tentant de savoir si ces «nouveautés» avaient bon goût. Malgré les combats qui perdurèrent une grande partie de la journée, celle-ci fut des plus relaxante en comparaison de celles qui l’avaient précédées. Zagnafein s'attarda un moment sur le corps d'une bete diforme et , l'ouvrant, retira ce qui semblait etre une glande avant de la ranger dans un bocal de gré qu'il reboucha avec précaution:

-"j'ai ce pour quoi je suis venu ici, il est temps de partir! "

Connaissant l’importance que pouvait avoir un composant inconnu pour tout lettré qui avait la passion de l’étude et de la découverte, je fis tout au long de cette saccade de nombreux prélèvement tant en os, fluides, parties organiques usuellement employés par les magicans, alchimiste, sorciers et bien évidement herboristes sous le couvert des dires du combattant mage. Cela me permis de me procurer en les arrêtes dorsales d’un apparenté sanglier, trois stylets effilés plus résistants que l’acier et une sarbacane que je mis trois heures à évider en son cubitus.. Je fus surprit qu’à de nombreuses occasions les animaux qui nous attaquaient en meute et qui s’échappaient se dirigeaient vers une plante aux minuscules feuilles violacées et les dévoraient se régénérant prestement avant de fuir : j’en pris une réserve conséquente. La nuit vint et nous étions encore vivant...
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Nothnetep
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MessageSujet: Re: une petite presentation de perso de TEMPETE   une petite presentation de perso de TEMPETE EmptyVen 27 Avr - 12:22

Contrairement aux précédentes, nous n’eurent pas à chanter cette fois ci, les bruits de la nature et de la faune qui nous entouraient, attisèrent notre attention. Quelques heures avant le retour de la lumière, un bruit aussi effrayant que soudain nous fit sursauter, puis plus de cris, plus de bruissements de flore, le silence nous faisant bondir du bruit du raclement de mon pied sur le sol de nouveau sec et poussiéreux. D’autres bruits apparurent peu de temps après, Zagnafein perçut très rapidement des silhouettes s’approchant de nous, prenant position en encerclant puis s’arrêtant à quelques cinquante pas de nous. Je ne sais qui de l’attente, l’inconnu de la saccade dans laquelle nous étions tombé ou nos «compagnons» firent que je passais les deux heures qui suivirent dans un état proche de la panique. Et la lumière n’arrangea pas les choses : des quelques déchets plus gros que les autres qui dépassaient, le sol qui nous entourait était surmonté d’une couche de plus de trente centimètres de poussière d’os. Nos « compagnons», que je pus, dés que je les vis, appeler belligérants, étaient plus d’une centaine, plus de deux mètres de haut en moyenne, protégés d’une plate gothique et armés plus que de raison : nous étions une fois de plus complètement fait !

L’encerclement passa de cinquante pas à trente puis de dix à cinq, sur les recommandations de Zagnafein, on ne manifesta aucune agressivité, laissant nos armes au fourreau : ils auraient voulu nous tuer qu’on le serait déjà. Sans nous délester de nos affaires, ils nous menèrent durant trois heures vers le haut d’une sorte de colline de plus en plus incliné pour atteindre enfin une sorte de crête au sol sans poussière dominant le plus gigantesque cratère qu’il était possible de percevoir à la vue humaine. De plus de trente kilomètres de rayon et de plus de vingt de profondeur, dominait en son centre, la plus titanesque forteresse qu’il m’avait été donné de voir, faisant passer notre capitale de Zül pour une motte féodale des temps primaux. Un des maraudeurs cria d’une voie profonde deux mots repris à l’unisson par la troupe, mots que zagnafein me traduisit comme « terre bénie de la présence de Khorne » : nous étions face au palais d’un des dieux chaotique, en terre chaotique escortés par une troupe qui finalement devait être des templiers du dieu de la guerre sanglante : tout s’arrangeait !!!

Je ne peux consciemment donner les dimensions de ce temple tant elles était inhumaines mais je peux sans exagérations déterminer que la tour de Quenys, le plus haut monument de notre monde, pouvait passer sous l’arche de la porte d’entrée de la forteresse sans en toucher la clef de voûte. Je ne rentrerais pas dans une description de ce que nos yeux virent dans ce monument, tout y était trop grand, trop agressif, trop peuplé et surtout trop mortel. Il nous fallut quatre heures pour atteindre le donjon situé en son centre, quatre heures observés par des milliers d’yeux, pas souvent par paires, des milliers de combattants attentifs à notre passage alors que nous n’avions pas foulés un millièmes des ruelles de ce gigantesque labyrinthe. La tour à elle seule avait les fondations de Zül, un rectangle d’obsidienne, soutenu d’arcs boutant de la taille pour certains de la tour de Quenys, n’ayant qu’une seule porte et aucune fenêtre mais le plus effrayant dans ce cauchemar était le flots continuelle de sang coulant, intarissable, le long de les parois lui donnant l’aspect d’un coup titanesque qu’on venait d’égorger.

Voir un dieu, quand bien même du chaos, me grisait quelque peu, la situation est le lieu devait y être aussi pour quelque chose, le fait est que lorsqu’ils nous dirigèrent vers le centre de la tour j’étais plus emprunt d’impatience que de peur. Nous avons traversés le donjon dans une sorte de pataugeoire sanguinolente, les murs suintait, les plafonds goûtaient, colorés du sang rouge noir qui vieillissant ne s’asséchait jamais. L’odeur acre, ancrée dans l’ambiance des couloirs et des immenses pièces que nous eûmes à traverser pour arriver, après encore une bonne heure de route au temple du dieu si bien nommé, me saoulait plus que m’écœurait. Plus de cent mètres de haut, au mois quatre cent de large, et plus de six de long, le hall avait la démesure lié aux nombres de templiers qui attendaient, dans un ordre parfait le long d’une allée centrale de moins de quinze mètres de large . La cathédrale était pleine, silencieuse si ce n’est le cliquetis des goûtes tombant du plafond dont s’abreuveraient les milliers armures et les armes qui étaient toutes au contact du sol : un sol sec. Pas un souffle, pas un mouvement, pas un grincement d’acier, les templiers statuaires ne réagirent pas à notre passage. Puis sans que rien ne l’incite, une génuflexion commune nous fit sursauter, un chant, une prière s’éleva lentement, de plus en plus forte, de plus en plus lancinante, envoûtante, sans en connaître ni la langue ni le sens, je fus surpris de m’entendre la chanter mentalement sans m’en rendre compte au bout de quelques minutes, un regard de Zagnafein me fit comprendre qu’il avait connu la même réaction. La suite ne m’apparaît que dans un brouillard et après m’être concerté avec mon compagnon voila ce qui en ressorti : il faisait plus de cinq mètres de haut et son armure était faite de sang qui sans cesse renouvelé, se consolidait et tombait en poussières autour de lui. Son arme, posée à coté de lui, de taille invraisemblable changeait continuellement de forme, tantôt hache, tantôt épée, tantôt hachoir : le seul vrai souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle était totalement recouverte de gravures, runes et glyphes . Je ne vis pas son visage, à tenter qu’il en ait vraiment un, mais il dégageait de lui une impression de force brute, de violence primale, épidémique. Une fois présentés à son regard, on nous dirigea dans un dédale avant de fermer derrière nous une porte nous isolant dans une sorte d’appartement. Nous ne fûmes pas nourri et eurent non plus de visite durant ce qu’il nous sembla, sans pouvoir le certifier, deux ou trois jours. Une seule question nous taraudait : Pourquoi nous laisser là sans prendre de décision nous concernant ? Khorne n’étant pas lié à la putréfaction comme Nurgle, Zagnafein employa la dernière pomme et un morceau de pain pas trop rassit qui nous subsistaient des réserves de notre monde comme référence temporelle : sans toujours aucune assurance, nous étions dans ce lieu depuis au moins deux semaines quand la porte s’ouvrit de nouveau.
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MessageSujet: Re: une petite presentation de perso de TEMPETE   une petite presentation de perso de TEMPETE EmptyVen 27 Avr - 12:23

En langue noire, le templier nous ordonna de le suivre jusqu’aux appartement de sa »lumière », me perdant dans des réflexion brumeuses quant à la façon de se présenter à un dieu chaotique, je ne me rendis pas compte que nous étions arrivé en un appartement où nous attendaient deux personnes.
-« genoux bas, tête au sol devant nous, mortels « déclara l’un d’entre eux en langage commun, « je suis Tzeentch et mon frère Khorne voudrait savoir ce que vous faites en sa saccade ! ».

Ils avaient eu la «gentillesse» de se paraître de l’apparence qui nous gênerai le moins : tel deux humains d’aspect des plus banal l’un blond, l’autre roux. Je pense que le corrupteur fit en sorte que le reste de la conversation soit des plus nébuleux mais nous parlâmes de notre monde et de sa population sans n’y pouvoir opposé résistance, détaillant races et peuples et selon le souvenir plus concret de Zagnafein, beaucoup de «Cité la noire». Après ce qui me sembla quelques minutes, mais à la complainte de nos estomacs, sûrement plus de cinq ou six heures, on se retrouva prit de vertiges sur les créneaux du donjon dominant la citadelle, accompagné des deux dieux, observant l’armée tentaculaire, cloaquesque, et visqueuse de Nurgle qui prenait position dans l’enceinte du volcan. Tzeentch nous expliqua que le dieu de la pestilence était dans son Cycle de «contestation» et qu’il venait revendiquer les terres de Khorne pour les mille ans de son «temps». On ne nous permis pas de voir le combat qui suivit et sans ne rien n’y comprendre, on se retrouva dans une plaine d’herbe rase à quelques kilomètres d’un portail dont on discernait la lueur «salvatrice». Trois heures de marche plus tard sans la moindre rencontre, n’y danger, nous nous retrouvâmes devant un disque antique, décoré de têtes de démons, que nous n’avions pas eu le «plaisir« de rencontrer, miroitant du même noir poisseux que celui que nous avions traversé pour venir en ce plan. Je pris Zagnafein dans une étreinte qui encore maintenant me surprend dans touts les cas, l’autre coté ne pouvait etre que mieux... Je passais le premier et me retrouvé dans une rotonde de plus de cent mètres de rayon, peuplé de plusieurs dizaines de statues, cerclées d’au moins soixante autres portails. Zagnafein m’appela de l’autre coté de la salle, s’habillant de sa tenue de rechange, il alla observer le portail qui devait nous ramener chez nous. Je m'habillait d'une toge à capuche de cuir couleur rouille que je trouvais dans un fratras de vetements que je découvrit au milieu de la salle, constatant que je ne pouvais supporter d'autres vetements sur ma peau . Je fus le premier à le passer, puis ne sachant si nous étions au bon endroit, j’attendis l’arrivée de mon compagnon, mais jamais il ne passa le portail ...

J’étais dans une sorte de rotonde faite de granit à une seule porte et le portail que j’avais emprunté disparut au bout d’une dizaine de minutes : j’étais seul, dans un état physique et mental proche de la désolation. Je sortais de cette pièce et me retrouvais dans une impasse face à la porte arrière d’un bâtiment qui semblait etre un entrepôt me penchant sur un baril d’écoulement de gouttière, j’eu l’effrayante vision d’un visage vieillis (je paraissais avoir plus d’une vingtaine d’années) mais le réconfort de voire qu’il n’avait pas, contrairement à la plus grande partie de mon corps, subit les affres des brûlures et de l’acide. Voulant sortir les plantes regenerantes que j'avais récupérées lors de la periode des plantes je connu la déconvenue d'avoir perdu tous les différents objets que j'avais collectés dans les diverses périodes...
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